mardi 16 décembre 2014

Sarah biboche nos petits cœurs



De ce que tout le monde dit, l’amour est la plus belle des choses sur laquelle on peut écrire. Les chansons, les livres, les poèmes, les lettres…  Alors en attendant de le rencontrer cet amour, avec son grand A, avec son lot d’espoir et d’éternité, j’ai décidé de lui écrire…

« Mon amour,

Le jour où nous allons nous rencontrer, je sais déjà comment cela va se passer. 

Quand nos yeux vont se croiser, il y aura cette évidence dont tout le monde parle. Comme une étincelle que seule toi et moi verrons. Nous allons nous reconnaitre. Moi, je vais voir notre vie défiler devant mes yeux : nos premiers sourires, notre première danse, notre première maison, la naissance du premier, la rentrée au collège du troisième, le mariage du second, et tout le reste.

Quand je vais me plonger dans tes yeux, je vais vivre en quelques secondes la force et le tourbillon de notre futur ensemble.

jeudi 11 décembre 2014

Sarah mène dans le monde des songes



À partir du moment où on ferme les yeux, c'est comme si on était dans la salle d'attente du sommeil. On attend de basculer de l'autre côté. C'est le moment où nos secrets ou ce qui s'est passé d'important dans la journée se transforment et passent sur votre disque dur.  Ce moment où on lutte parfois contre le sommeil comme si la journée n'avait pas été assez longue, comme si on voulait encore grappiller quelques minutes. 

C'est le moment où tout s'apaise enfin mais c'est aussi le moment où tous vos doutes ressurgissent, où toutes les inquiétudes remontent à la surface. Finalement c'est le seul moment où on est face à soi-même. Plus personne ne peut vous rassurer, emporter notre attention ou nos pensées ailleurs.  Il y a juste vous et vous-même.  C'est le moment de toutes les remises en question, ça se passe ici et tous les soirs. 

lundi 8 décembre 2014

Sarah pelle des instants de vie !!

Parfois je fais le tri dans mon iPhone, et de presque 2 ans de moments capturés, j'ai retenu ça... Il parait que les images valent mieux que des mots... Voici donc un concentré de ma vie des 20 et quelques mois écoulés.

(malheureusement, impossible de taguer sur le blog, mais ceux qui étaient là se reconnaitront)












Mais y'en a encore...

jeudi 4 décembre 2014

Sarah mène un peu d'un autre blog !

Vous savez, pour les plus fidèles d'entre vous, que j'ai aussi à coeur ici de vous faire découvrir d'autres bloggeurs. En navigant sur la toile et sur Twitter, on a parfois la chance et la surprise de tomber sur de petites pépites, ou noisettes devrai-je dire dans ce cas.

Je vous laisse donc découvrir Squirelito et son blog  squirelito.blogspot.fr , pour votre plus grand plaisir !

Votre vie
- Comment vous définissez vous, en 3 mots ?
Un écureuil arboricole hermaphrodite, une espèce assez rare je le conçois...

lundi 1 décembre 2014

Sarah mène son coming out féministe !

Depuis quelques jours, entre la journée contre les violences faites aux femmes et les 40 ans de la loi dépénalisant l’IVG, on peut dire que les femmes sont au centre de l’actualité. Même si je ne m’étais jamais vraiment posé la question avant, mes lectures et mes recherches de ses dernières années m’ont interrogée sur mon féminisme. Féministe, moi ? Il me semblait que c’était un concept lointain, parfois même désuet, réservé à une minorité de féroces militantes. Et pourtant j’ai l’impression de l’avoir toujours été. Mais pourquoi ? Et pourquoi pas ?

Je dois donc vous le dire, je me suis découverte féministe, et je n’ai pas honte de le dire. Et je vais même vous expliquer pourquoi.


mercredi 19 novembre 2014

Sarah fistole un semblant d’optimisme



Encore une fois j’avais promis d’écrire ici plus souvent et encore une fois, j’ai manqué à ma parole. Il faut dire qu’en ce moment, comme vous le savez, la transition s’éternise et ma vie n’est pas des plus passionnantes. Les conversations silencieuses se suivent et mes yeux, presque toujours rivés à un écran essayent de ne pas pleurer. La route semble si longue et j’ai peur, qu’à chacune de ses étapes solitaires, mon cœur se ferme et se durcisse un peu plus. Heureusement, la plupart du temps, cette âpreté reste coincée entre les lettres de mes claviers et je sourie pour noyer le poisson. Pas facile de ne pas laisser le peu de confiance restant s'émousser au fil du temps

Garder le cap, la tête haute. Persévérer, comme tout le monde dit. Que pourraient-ils dire d'autre ?
Que pourraient-ils faire d'autre ?

mercredi 1 octobre 2014

Sarah mène une année de plus !



A deux jours de mon anniversaire, j’ai décidé de vous raconter ces 48h avant de fêter mes 32 ans. L’écrire, m’aide déjà à me faire à l’idée, à m’habituer. Vieillir est inexorable et c’est surement un des sujets les plus traité en poésie, en philosophie. Et pourtant on parle toujours de la vieillesse, de l’approche de la mort, et peu des années que l’on prend quand on est, espérons-le, loin de là.  La crise de la trentaine ou même du milieu de vie est finalement, seulement, l’apanage des magazines féminins. Comme si les hommes n’avaient pas cette conscience de vieillir. A moins que ce ne soit des concepts psy inventés par les psys.
 
Pourtant on peut tous être nostalgiques, et on a tous des souvenirs…

mercredi 24 septembre 2014

Sarah mène son bilan annuel



Avec la nouvelle année feuj qui arrive, à grand pas puisque c’est ce soir que ça se passe, vient le temps de dresser un petit bilan de l’année… En plus, mon anniversaire étant dans quelques jours, j’ai toujours le droit à cette « double peine » à cette période de l’année.
 
Cette année, je l’ai ressentie un peu comme une année de transition : prendre la décision de rentrer en France, de prendre le temps de chercher un boulot stable, qui me plait vraiment, d’essayer d’oublier les échecs ou les déceptions du passé et de se concentrer sur l’avenir…

C’est un peu ce que je vais faire dans ce petit bilan aussi, plus un constat du présent et des désirs d’avenir (comme dirait Ségo) que d’énumérer tout ce que j’ai fait (ou pas) sur les 12 derniers mois. Comme dirait ma tante, je jouis actuellement d’une liberté totale : pas de boulot, pas de mari (ni de mec non plus d’ailleurs), pas d’enfants...

jeudi 24 juillet 2014

Sarah mène une envie de STOOOOOOOOOP et de PAIX !!!


Quand on rentre, comme moi, de 14 mois à Tel Aviv , on est forcément estampillée pro israélienne, et je vous le confirme , je le suis ... Mais ça ne m'empêche pas d'être également pro palestinienne , dans le sens où mes propos et mes pensées accompagnent la volonté de 2 états coexistant en sécurité et en paix.

Mais à lire  les réseaux sociaux, que ce soit Facebook ou Twitter , où chacun s'improvise apprenti journaliste ou même parfois apprenti historien, on ne peut pas vraiment dire que ce soit le cas de tous.

mercredi 2 juillet 2014

Sarah nime une flamme jamais éteinte



Mon cher Israël,

Depuis que je t’ai quitté en mars dernier, j’ai eu chaque jour envie de t’écrire quelques mots. Je sais que je suis partie sans rien dire, sur la pointe des pieds et que tu ne méritais pas ça, que notre amour ne méritait pas ça, qu’une lettre aurait été le minimum.

Aujourd’hui, je ne suis pas là pour ça. J’ai appris via les réseaux sociaux et les gens qui t’ont vu récemment, que tu vis des moments très difficiles, donc je ne souhaite pas enfoncer le clou.

Je souhaite tout simplement prendre de tes nouvelles et être là avec toi dans ces heures où tu enterres tes enfants, je souhaite prendre ta main dans la mienne et juste être présente.

lundi 30 juin 2014

Sarah conte sa vie amoureuse !


Quand j’ai quitté Tel Aviv, je pensais que j’allais directement poursuivre et reprendre où elle en était, mon histoire avec Paris. Je m’attendais à de chaleureuses retrouvailles entre journées de travail dans un nouveau bureau et soirées animées avec mes amis. 
 Malheureusement pour moi, Paris n’est pas une ville facile, il a donc décidé de me faire languir. Mais la question que je me pose c’est : « est ce qu’il me fait payer, a posteriori, une rupture soudaine et unilatérale à la fin de l’année 2012 ? »

lundi 9 juin 2014

Sarah mène son cul entre deux chaises ...

Voilà déjà plusieurs semaines que je suis rentrée de la terre promise, et il est temps de se poser un peu pour analyser tout ce qui se passe à l’intérieur de moi, toutes les sensations et les sentiments qui me traversent depuis ce retour. Ecrire permet de prendre un peu de recul et de partager avec vous mes impressions.

Déjà, sachez que je ne regrette absolument pas ma décision. Retrouver ma famille et mes amis est une joie quotidienne et je n’échangerais ça pour rien au monde. Le point culminant de ses retrouvailles a été atteint fin mai pour le mariage de ma sœur. Il n’y a rien de tel que de faire la fête en famille. Retrouver mes cousins des quatre coins de la France m’a fait un bien fou et m’a comblée de joie. Voir ma sœur et mon beau-frère prendre cet engagement pour la vie a également été très émouvant et très joyeux. Ça fait immensément plaisir de voir les gens qu’on aime heureux…Et en plus, on ne m’a presque pas embêtée avec les « et alors toi ? » , « à ton tour », et toutes ces phrases qu’on aime tant entendre …

jeudi 1 mai 2014

Sarah mène "24 jours" d'horreur

Il y a des images que l’on sait, par avance, qu’on n’oubliera jamais. On le sait, dès qu’on les voit. Les dernières images de la vie d’Ilan dans le film d’Arcady « 24 jours » en font parties. Comme les larmes qui restent coincées aux coins des yeux, ces images restent imprimées sur ma rétine.

A la sortie du film, on sort une cigarette, on l’allume. Chaque bouffée apaise un peu l’angoisse encore présente. Vient alors la série des « SI ». « Et si la police avait été plus scrupuleuse », « et si le voisinage avait été plus à l’écoute », « et si une personne avait prévenu, parlé… » Pendant tout le film, on n’a pas pu s’empêcher d’espérer, tout en connaissant parfaitement la fin inexorable de l’histoire. Et pourtant ce n’est pas une histoire, c’est une réalité. Ilan avait mon âge, et pourtant, il n’a pas eu le temps d’avoir les problèmes et les bonheurs de mon âge. Il était juif, on l’a tué. Aussi simple et glaçant que ça.

lundi 31 mars 2014

Sarah plique pour de bon

Ça fait quelques jours que j’ai envie de vous donner de mes nouvelles, mais il semble que les mots restaient coincés dans les touches de mon clavier…
 
Phase de transition, de réadaptation… difficile de penser, de digérer et d’écrire en même temps.
Mais quand même, vous laisser sans nouvelles pendant temps de temps, ça ne me ressemble pas…
Je me suis donc dit que j’allais m’y remettre coute que coute.

Tout d’abord, sachez que je suis rentrée en France. Après une belle expérience de 14 mois sur la terre sainte, j’ai décidé qu’’il était temps de rentrer au bercail.

lundi 13 janvier 2014

Sarah porte gros


Les choses que vous pensiez les plus dérisoires peuvent parfois prendre une importance énorme dans votre vie.


Professionnellement, j'ai eu pendant longtemps une vie décousue. Le marché de l'emploi n'aidant pas j'ai été de CDD en CDD et j'ai construit mon CV petit a petit, tout en développant mes compétences. Certaines expériences peu significatives (en terme de durée comme en terme d’apprentissage) n'y figurent même pas.

Et pourtant une d'entre elles m'a permis de rencontrer des amies très chères. Quand je me dis que ces quelques semaines ne m'ont rien apporté, je ravale tout de suite mon jugement car elles m’ont apporté bien plus qu'une ligne supplémentaire sur mon CV, elles m'ont apportées des amies pour la vie.

jeudi 2 janvier 2014

Sarah mène beaucoup d'amour dans ma vie !


Un an est passé déjà depuis mon grand départ en Israël. Je dis grand parce que les au revoir ont été fait en grande pompes : de pots de départ en pots de départ, de posts en posts sur ce même blog ...

Après un an il est temps de faire le bilan : mais je vous préviens tout de suite je n'y suis pas encore prête donc ce n'est pas pour aujourd'hui !

Par contre, au bout d'un an je peux vous dire qu'il y a une chose, parmi tant d’autres, qui me manque cruellement : c'est mes potes, enfin on va dire mes copines pour être plus précis. On va pas se le cacher en tant que fille on fréquente plus de filles que de mecs et ma garde rapprochée est essentiellement féminine.

Comme Rose, j'ai envie de les appeler mes frangines et j'ai envie de vous dire que sans elles, je serais déjà plus là depuis un bail ... Peut-être pas aux alcooliques anonymes quand même, quoique !