jeudi 31 décembre 2015

Sarah conte son année à sa façon



En ce dernier jour de 2015, le temps des bilans est parait-il arrivé. Le faire de façon solennel serait pour moi un peu étrange. J’ai donc voulu, comme fin 2012, vous raconter les choses que j’ai faites pour la première fois pendant les 12 derniers mois :

-         Marcher avec plus de 4 millions de personnes dans les rues de Paris
Tous ceux qui y étaient garderont forcément un grand souvenir de ce dimanche 11 janvier. La sensation d’avoir écrit l’Histoire ce jour-là était belle et bien palpable. Je retiendrais pour ma part le fait d’être ensemble et debout. L’année 2015 a donc commencé de façon concernée, engagée et citoyenne.

-          S’installer dans le 17ème arrondissement
Mi-février j’ai emménagé dans le quartier des Batignolles que je connaissais peu. Après presque un an je peux vous dire que je l’adore et que je ne regrette rien. Et j’ai l’impression que j’ai encore plein de choses à découvrir sur le quartier que chantait si bien Barbara.

-          Travailler à la défense
J’avoue que ce n’était pas dans mes projets et que j’appréhendais un peu, mais finalement, ce n’est pas si mal. J’ai encore du mal à me faire à tout ce monde qui grouille mais une fois dans mon bureau, finalement il n’y a plus que moi et mes collègues.

-         Se faire insulter sur internet suite à un article
Prendre des positions (même si elles sont naïves) pour la paix, ce n’est pas toujours chose facile. Assumer ses points de vue sur la toile c’est aussi s’exposer parfois à des insultes, mais peu importe tant qu’on a la liberté de s’exprimer.

-         Voir des militaires devant ma synagogue, avoir envie de les embrasser
D’abord un choc de voir des militaires devant une synagogue, de se dire qu’on en est arrivé là, et qu’il faut être protégés pour prier. Puis, le « deuxième effet Kiss Cool » c’est d ‘avoir envie de leur dire merci, de leur témoigner de notre gratitude. Quoi de mieux pour ça que de les embrasser ? Mais pour tout vous dire je m’en suis tenue à des mercis.

-         Rencontrer Latifa Ibn Ziaten, que j’admire beaucoup
Au gala des 70 ans de l’UEJF j’ai eu la chance de rencontrer cette grande dame qui se bat au quotidien pour plus de vivre ensemble dans notre pays. Elle a une aura très particulière et ce soir-là, tout le monde avait envie de lui dire merci et de la saluer.

-         Faire des gâteaux à une copine pour le ramadan
Être concerné par les croyances et les traditions de chacun, c’est important pour moi. Mes collègues vous en diront quelque chose, quand je leur raconte les fêtes juives (et on peut dire qu’il y en a). Que vous dire de plus ? C’était naturel pour moi et si je l’ai fait comme un geste quotidien, avec le recul j’y ai vu aussi un beau symbole.

-         Louer un appart sur Air bnb
J’imagine que beaucoup ont cet item dans leurs « premières fois » de 2015. Ça s’est tellement bien passé que je l’ai refait une deuxième fois dans l’année. Une autre façon de consommer, c’est aussi surement ça que nous réservent les années à venir.

-          Aller en Chine, en Asie tout simplement d’ailleurs
Petite virée à Shanghai pour moi cette année pour assister au mariage d’un ami. Cette destination que je n’aurais pas choisie spontanément s’est avérée pleine de belles surprises. Une des révélations 2015.
-    Assister à un concert au Philharmonie et à un ballet à L’Opéra Garnier
   Pour le Philharmonie, je ne dois pas être la seule, pour l’Opéra Garnier, je sais que j’ai un peu de retard ! Il me semble que plus le temps passe et moins on est ébloui par les choses que l’on voit. Et pourtant là, c’était juste magique, à couper le souffle. Décidément, l’art met de la poésie, de la beauté et de la grandeur dans nos vies !

Mes vœux pour 2016 sont donc tous trouvés : je vous souhaite donc que votre année soit poétique, belle et grande !

mardi 22 décembre 2015

Sarah mène sa propre fraise


Depuis quelques jours tout m'incombe, me crie, de devenir, d’être, de rester moi-même.

Une publicité, une citation de Bob Dylan sur Facebook, une vidéo sur YouTube, un article de blog… j’y verrais presque un signe !

J'ai déjà écrit ici sur ce sujet en me demandant si la vraie quête du bonheur n'était pas de devenir soi, j'en suis aujourd'hui plus que persuadée.

Seulement je n'étais pas alors consciente de la difficulté à y parvenir, des embuches qui pouvaient se mettre en travers de votre chemin…

jeudi 19 novembre 2015

Sarah conte les jours d'après...


Samedi 14 novembre 8h27

Je me réveille et j'ai pendant quelques secondes l'impression d'avoir fait un cauchemar. Mais tout ceci est bien réel. Le silence de ma chambre fait contraste avec les milliers de questions qui s'entrechoquent dans ma tête.

Je me lève pour me scotcher à mon écran de télé et de téléphone mais je suis terrassée, plusieurs fois mes yeux se perdent dans le vide et mon âme se met en veille. C'est bien de ma ville dont on parle en boucle depuis hier soir... Paris, mon amour.

Je crois que j'ai peur. 

jeudi 22 octobre 2015

Sarah mène de l’horreur plein les yeux !



Je sais que ça fait longtemps que je ne vous ai pas écrit, enfin que je n’ai pas écrit ici (ce n’est pas une lettre non plus). 

Je vous avoue qu’en ce moment je suis un peu asséchée (ou desséchée, je ne sais pas trop quel mot employer) par la dureté de notre monde… Quand j’écris cela, je pense plus précisément à ce qui se passe dans un pays que vous savez tous cher à mon cœur : Israël.

lundi 28 septembre 2015

Sarah conte l’histoire de mon cœur !


Ce matin dans le métro, la cicatrice d'un monsieur, juste sous mes yeux, m'a soudainement ramenée à la mienne. Celle que je cache soigneusement sous des bretelles épaisses et des maillots de bain très spécifiques que je recherche avec détermination…

Et ça m’a alors frappé : « mon cœur ne bat pas comme celui des autres »

Le mien a besoin d’une assistance, en l’occurrence, pour ceux qui ne le savent pas, il s’agit d’un pacemaker…

Les paroles d’une chanson de Goldman me reviennent alors :

 « Scénarisées, les histoires d'amour
Tous les "jamais", les "juré", les "toujours"
Longue et semée d'embûches est la route
Du sacré sondage et du taux d'écoute
Psychiatrisées, l'amitié des romans
Celle des serments, des frères de sang
Les belles haines qui brûlaient le cœur
Contrôlées à travers un pacemaker »

J’ai parfois l’impression qu’il parle de moi.

mardi 8 septembre 2015

Sarah mène sa Mer !


Le week-end dernier j'étais à Nice, histoire de me ressourcer un peu dans cette ville où j'ai vécu et qui est presque une maison pour moi. Oui ça fait des mois que je vous bassine avec Paris et Tel Aviv mais j'avais oublié de vous dire que j'avais eu d'autres amours avant. Vous en avez pas fini avec moi et mes villes d'adoption (oui j'essaye d'introduire un peu d'humour et d'humeur dans ce post car on m'a dit que mes billets étaient moins drôles qu'avant et que ça manquait, donc je fais un effort)

En tout cas en regardant la mer, je me suis dit qu'entre Tel Aviv et Nice, j'avais vécue plus de 4 ans sur les rivages de la Méditerranée ! 


Peut-être alors que mon amour c'était elle (oui je me cherche encore, je ne sais pas si je suis villophile ou merophile, mais bon le mariage maintenant c'est « pour tous » donc que ce soit l'un ou l'autre, je devrais avoir ma chance ...)

jeudi 27 août 2015

Sarah joute des interrogations

En me baladant dans les rayons de la FNAC, je me suis arrêtée sur un livre qui s’appelait « je ne suis pas celle que je suis »

Ça m’a interrogée, car justement, depuis quelques jours, je me pose des questions sur la nuance entre ce que nous croyons être, ce que nous voulons être, ce que nous pouvons être et ce que nous sommes.
Les erreurs, les regrets, sur quelle échelle se mesurent ils ?

Est-ce par rapport aux autres ? Par rapport à soi ? Par rapport à l’image qu’on souhaite donner de soi ou qu’on souhaite se donner à soi-même ?

mercredi 5 août 2015

Sarah mène des instants de solitudes !


Presque un mois sans donner de nouvelles, je sais, c’est moche. Mais malheureusement on n’est pas toujours super inspirés dans la vie. On peut avoir des idées, pour faire un tweet, mais de là à ce que ça soit assez pour un post, c’est pas toujours gagné.

Enfin j’ai retrouvé ce récit d’expérience de DD (comprenez Digital Detox) dans les tiroirs, donc je me suis dit que j’allais quand même le poster…

Il y a quelques semaines, j’ai donc fait (involontairement rassurez-vous, je ne suis pas maso), une digital detox d’une demi-journée ! Je sais une demi-journée c’est pas beaucoup, mais essayez après on n’en reparle !

Voici les principales étapes de cette journée:

lundi 13 juillet 2015

Sarah mène une amie pour la vie !



Je reviens ici sur la pointe des pieds, j’ai presque honte de vous avoir laissés si longtemps mais j’ai une bonne raison je vous assure… 

J’espère quand même vous avoir un peu manqué. Le manque, la distance, les retrouvailles… justement on est pile dans le thème vu que si je ne vous ai pas plus écrit ces derniers temps, c’est que je n’étais pas très inspirée mais aussi que j’attendais les vacances.

Vous le voyez venir gros comme une maison ?

Et oui, cette année, c’étaient des vacances spéciales puisque j’avais rendez-vous avec Tel Aviv.

mardi 19 mai 2015

Sarah mène le choix du bonheur !

Ce matin je marchais dans les couloirs du métro et je me demandais : qu’est ce qui fait que certains matins, on sent que nos petites épaules sont plus fragiles, qu’il suffirait d’un souffle pour nous faire vaciller et que justement, nous soufflons plus que de raison, souvent en levant les yeux au ciel.

Est-ce justement ce Ciel qui influerait sur notre état journalier ?

Est-ce LUI qui ferait que nous sommes irritable, bougon, en-dedans… ?

Mais qu’en est-il dans ce cas-là de notre libre arbitre ? Ne devrions-nous pas prendre notre destin en main et ne pas subir ce déterminisme de l’humeur ? Est-ce qu’être libre ce n’est pas faire ce que l’on veut de sa vie, de son temps, de ses journées et donc de ses matins ?

Mais surtout suffit-il de le vouloir pour le pouvoir ?

lundi 20 avril 2015

Sarah mène une mauvaise nouvelle...



Parfois devant l’immensité d’une mauvaise nouvelle on se retrouve seul(e), très seul(e)…

On ne sait pas par quel bout prendre cette chose, on se sent tout petit et vulnérable…

Une angoisse qui se traduit presque immédiatement par une boule dans la gorge. Une peur qui se traduit presque inévitablement par des larmes au coin des yeux…

On est comme sonné(e), immobile face à l’immensité de ce mal.

Que faire ? Comment réagir ?

jeudi 16 avril 2015

Sarah mène du renouveau !



Il y a quelques jours, j’ai été à un pot de départ d’une fille de mon boulot, elle quittait la boite car elle partait rejoindre son copain à Londres. Entre deux gorgées de bière, elle m’a glissé : « ça me fait bizarre, c’est la première fois que je prends un aller simple »

Et là j’ai pensé que moi, je l’avais déjà fait… et qu’en effet c’était bizarre, effrayant même parfois. Je me suis souvenu de tous ces moments étranges où tu t’observes faire des choses du quotidien pour la dernière fois. C’était très bizarre en effet. Mais j’ai aussi pensé que c’était une chance, pour elle,  de pouvoir tout recommencer à zéro, tout voir avec des yeux neufs, remplir ses journées de « premières fois ». 

lundi 30 mars 2015

Sarah mène un petit coup de gueule !



« La morale (du latin moralitas, « façon, caractère, comportement approprié ») désigne l'ensemble des règles ou préceptes relatifs à la conformation de l'action humaine aux mœurs et aux usages d'une société donnée. »

C’est pas moi, c’est wikipedia qui le dit.


 Mais les mœurs et les usages de notre société … quels sont-ils ? Comment changent-ils ? Qui les fait rentrer dans le cadre de cette morale ?

mardi 24 mars 2015

Sarah conte des choses légères…

Depuis que j’ai recommencé à travailler, je me suis aperçu que j’ai beau changer d’entreprise, c’est toujours la même chose avec les salles de réunion. Oui, je sais pas si vous avez remarqué mais les salles de réunions, en entreprise, portent toujours des noms de destinations, de villes, d’endroits sur la terre quoi. Rome, Moscou, Amsterdam ou parfois on a des variantes : Caraïbes, Louisiane… une version plus exotique. 

Mais à quoi pensent les mecs qui prennent ce genre de décision ?

Ils sont sérieux les mecs ? ils pensent que si on met des nom de salle de réunion comme ça , on aura plus envie d’y aller… qu’on sera content d’aller se faire chier 2h dans une capitale d’Europe ou qu’on préfèrera s’engueuler avec un collègue relou sur une ile tropicale. 

mardi 17 mars 2015

Sarah mène des secrets de beauté ... en détente et avec humour !

Aujourd’hui, je vous propose de découvrir une des bloggeuses beauté les plus connues de la blogosphère ! Avec une drôlerie et un naturel déconcertants, Magali Bertin se balade sur la toile depuis 2008. En plus de ça, elle bosse aussi pour Glamour et GQ, si c’est pas la classe… Mais c’est pas fini : Magali a aussi sa chronique « Nos amis les hommes » dans Le Grand 8 (oui vous l’aurez compris maintenant, c’est mon émission préférée).

Découvrez donc Magali à travers les questions que j’ai eu la chance de lui poser pour mon blog 

Qu’est-ce que ça t’a apporté d’avoir un blog ?
Cela m'a permis de rencontrer beaucoup de gens, de m'épanouir totalement dans ma vie professionnelle et d'apprendre beaucoup de choses, aussi bien des choses techniques que de comprendre ce que les lectrices aimaient et voulaient savoir. C'est très intéressant d'être en quelques sortes un lien entre les marques et les vrais gens.

mardi 3 mars 2015

Sarah mène sa fraise à Paris, et oui ;-)



Chers lecteurs, je sais que vous ne vous attendiez plus à ça mais ça y’est, l’impensable est arrivé, j’ai trouvé du travail. Et oui je fais partie de ces gens qui font mentir les chiffres du chômage et qui montrent que finalement, c’est possible. 

En tant qu’éternelle optimiste, je ne suis pas mécontente d’être un tel « exemple ». Me voilà donc dans la grande aventure du ré-emménagement à Paris. Bon j’avoue, j’ai fait ma cachotière et je vous annonce la nouvelle à retardement. C’était donc la semaine dernière que je passais ma vie sur boulanger.fr et dans les couloirs d’Ikea. Ça m’a rappelé la préparation du départ en Israël quand le Bon coin et laposte.fr étaient devenus mes meilleurs amis… moments forts excitants de notre petite existence, je vous le concède.

jeudi 19 février 2015

Sarah mène une fille peu ordinaire !

Cette fille peu ordinaire, c’est Caroline Ithurbide. Si comme moi vous êtes accro au Grand 8 sur D8, vous le savez déjà. Sinon, sachez que chaque matin, Caro nous présente les nouveautés sport, cuisine, high-tech etc dans sa chronique toujours pleine de pep’s (mot des années 80 mais qui lui va bien) et de bonne humeur. Elle n’hésite jamais à donner de sa personne et à tester toutes sortes de choses. Fille adorable et très accessible, elle a accepté, après quelques tweets échangés, de répondre à mes questions pour le blog.

Voici donc l’interview d’une fille au top, qui ne se prend pas la tête.


Bonjour Caroline, est-ce que tu peux nous raconter un peu ton parcours jusqu’à la présentation de ta chronique dans le Grand 8 sur D8 ?

J’ai commencé par présenter des émissions d’info, beaucoup plus classiques que ce que je fais aujourd’hui ! Après 4 ans sur les bancs de l’info, je me suis tournée vers les formats magazines, plus proches des gens à mon avis. Aujourd’hui avec la chronique j’explore encore une autre facette de ma personnalité, plus casse-cou…

lundi 9 février 2015

Sarah mène des fous rires intemporels ! Merci Camille Chamoux !



Jeudi 5 février, il est 22h30, je sors avec mes copines du spectacle de Camille Chamoux au théâtre de la porte Saint-Martin. J’ai ri pendant plus d’une heure et demi, et voilà ma première pensée : « finalement, ce qui compte ce n’est pas à quelle période on fait sa vie mais ce qu'on fait de sa vie… »

Et pourtant, après une heure et demi à entendre Camille nous parler de son enfance, de son adolescence et de tous les symboles qui les ont jalonnés, je me dis que l'époque compte aussi. Après tout, les références sont générationnelles, l’état d’esprit peut-être générationnel, l'humour même est générationnel (Moi ma mère Hanouna, il l’a fait moyennement rire, et pourtant il n’emploie pas forcément des références d’aujourd’hui. « Ah c’est parce qu’il est lourd ? » ouais peut-être… bon passons) . 

mardi 3 février 2015

Sarah mène les témoins des témoins


Ce qui différencie les humains des autres espèces, c’est le langage, la parole.

La parole, c’est aussi ce que les nazis ont voulu retirer aux déportés pendant la seconde guerre mondiale, en les traitant comme des sous-hommes. Et  pourtant, la parole est la seule chose qui reste de cette partie de l’Histoire. Le reste des preuves est parti en fumée.  Il n’y a pas de tombe, pas de cimetière, pas de sépulture.

Ils ont voulu tout faire disparaître, ils ont voulu ne laisser aucune trace pour faire croire que cela n'avait pas existé.

Et pourtant c'est une vérité, pas une croyance. 

C'est une vérité : 6 millions de personnes ont été sauvagement assassinés pendant la seconde guerre mondiale dans les camps de la mort.

lundi 26 janvier 2015

Sarah mène un grand MERCI à un grand Héros !



Cher Lassana,

Voilà plus de 15 jours que  tu as eu ce geste de bravoure, celui là même qui te vaut d’être connu de nous tous et de te balader avec humilité, sur les chaines de notre Télévision Numérique Terrestre. Voilà plus de 15 jours donc, que j’ai envie de te dire MERCI. Merci d’avoir été là pour arrêter l’hémorragie, merci d’avoir été assez bon et bienveillant pour que le courage l’emporte sur la peur.

Je me permets de te tutoyer puisque tu as l’âge de mon petit frère et que tu es maintenant celui de tous les enfants de la République. Un petit frère dont nous pouvons être fier, qui nous touche par son regard enfantin, qui nous épate par son comportement héroïque mais pour lequel on s’inquiète aussi.

mardi 13 janvier 2015

Sarah conte sa marche, ta marche, NOTRE marche

Depuis mercredi et vendredi, mon cœur saigne. Pas de larmes mais beaucoup de questions. Quand je me suis levée dimanche matin, je savais que j’avais rendez-vous avec l’Histoire. 
Pour moi, le temps du deuil était passé, ou du moins enfoui, et il était temps de se lever et de rester debout face au terrorisme. Il était temps de rappeler à tout le monde que ce n’est pas ça la France, que ce n’est pas la peur mais que ce sont des valeurs. Certains diront « enfin », mais les « trop tard » ne gâcheront pas la « fête », même s’il y a 2 ans ça aurait été réconfortant de voir autant de monde se rassembler autour des victimes de ce terroriste de Toulouse. Mais participer à la marche du 11 janvier n’a jamais été une question.  Les questions sont ailleurs, « Pourquoi ? » « Comment ? » « Et après ? ». 
 
Mais certainement pas sur le sursaut, la mobilisation, le rassemblement. Je me suis préparée et nous y avons été avec ma sœur et mes amis : les 3 religions monothéistes représentées dans les rangs, j’étais fière que nous soyons une représentation de la diversité et de la fraternité, fière d’être française. Nous avons crié fort le nom de « liberté ». Pour ma part, je n’ai pas oublié que plus d’« égalité » (sociale, des chances) permettrait sans doute plus de « fraternité ». Je n’ai pas oublié non plus que le débat public devait prendre le dessus et que les sujets des religions, de la laïcité et de l’éducation devaient émerger de ces événements. Enfin, j’ai pensé fort qu’il ne fallait plus que les questions de sécurité, d’immigration ou d’identité nationale soient confisquées par le FN. 

Pendant la manif, j’ai pris des bides énormes en voulant lancer la Marseillaise face une foule impassible mais mon égo s’en remettra. Les parisiens étaient parfois un peu mous mais j’ai compris que les gens encore choqués n’avaient pas le cœur à scander. Comme me l’a rappelé justement un Monsieur dans le cortège, chacun se mobilise à sa façon. J’ai donc voulu rassembler un ensemble de témoignages pour savoir comment les autres avaient vécu cette marche républicaine. 


jeudi 8 janvier 2015

Sarah est Charlie


Je suis Charlie

Mais pas que

Je suis terrassée
Je suis choquée 
Je suis touchée
Je suis émue
Je suis en colère
Je suis glacée
Je suis courbaturée
Je suis endeuillée
Je suis inquiète
Je suis triste
Je suis bouleversée
Je suis retournée
Je suis solidaire
Je suis sonnée
Je suis concernée
Je suis Française

Et surtout je veux dire NON !

Non parce qu’en tant que Française, je veux jouir de ma liberté de penser et continuer à écrire librement dans mon blog et ailleurs.

Non parce qu’en tant que Française, je veux jouir de ma liberté de culte et aller à la synagogue sans avoir peur.

mardi 6 janvier 2015

Sarah mène un peu de futur dans nos imaginaires !



2015 !!! Je ne sais pas pour vous,  mais pour moi c’est juste surréaliste de penser que c’est l’année dans laquelle on vient de rentrer… 2015, quand j’étais petite, c’était l’année des robots qui font tout à notre place et des voitures volantes, au moins ! 

Et pourtant en grandissant, quand on s’imagine le futur on cesse de rêver à tout ça. C’est vrai plus le temps passe et plus on pense plutôt aux enfants qu’on souhaite avoir, à l’éducation qu’on aimerait leur donner, aux aspects plus émotionnels de la vie. A tout ce qui nous attend en mode rythme de vie classique : mariage, enfant, retraite, vieillesse … On pense plus robot, lunettes à rayon X, machine à remonter dans le temps…plus quand on a trente et quelques années…

Et pourtant nos environnements sont si importants. Que celui qui en passe pas 2h sur son Smartphone me jette la première pierre ou se taise à jamais (oui je sais j’ai tout mélangé).