lundi 26 décembre 2016

Sarah mène son amour de la musique

Après une rencontre mi réelle mi Twitterienne, j'attendais Renaud Capuçon dans un café parisien pour l'interviewer. Quand il est arrivé, deux choses m'ont marquée: sa très agréable odeur et la bienveillance de son regard bleu océan. Notre échange a confirmé sa disponibilité et sa gentillesse, et m'a donné envie de me replonger dans la musique classique, madeleine de mon enfance... Je vous souhaite d'apprécier autant la lecture de cette interview que j'ai apprécié ce moment passé avec Renaud Capuçon.

Jouer du violon seul chez vous ou devant un public vous procure-t-il autant de plaisir ?
La vraie différence c’est que quand on est seul dans sa chambre, c’est pour travailler, il est rare que je joue chez moi pour le plaisir. C’est pas désagréable mais c’est pas la même chose que sur scène. Pas la même concentration, pas la même énergie. Quand je joue pour un public, je donne tout. Y’a pas le coté cérébrale, quand je travaille je réfléchis. Sur scène, je ne pense plus à rien. C’est pas le même état.

mardi 8 novembre 2016

Sarah mène ENFIN sa fraise !

Plus de trois mois …
Comment ai-je pu rester silencieuse si longtemps ?

Je crois que j’en avais marre d’écrire ici seulement pour des coups de gueule.
Vous qui me connaissez bien et qui me lisez souvent, je crois que vous avez ressenti que cet hiver, je n’étais pas vraiment différente, mais pas tout à fait la même.

Chaque mot de mon blog transpirait une certaine lassitude et un mal être bien présent.
J’attendais donc que ça passe.

Et, vous savez quoi, un jour arrive ce jour où le ciel s’éclaircit.
Un jour arrive le jour où, comme le dit si bien Rose dans sa chanson :
« (…) on passe à autre chose
On ouvre nos paupières closes
Un matin on sait pas pourquoi
On sait pas comment mais ça va »

mardi 19 juillet 2016

Sarah conte pas ses vacances...

Cette semaine, j'aurais voulu vous raconter mes vacances en Israël. J'aurais voulu vous raconter comme ce pays continue à me surprendre. Comme j'ai adoré parlé avec un chauffeur de taxi né à Kaboul et un vendeur de jus d’orange venu d'Iran. Comme j'aime croiser au détour de mon bar préféré, des visages des temps passés, pas si lointains, où je vivais là-bas. J'aurais voulu vous parler de mes retrouvailles avec cette Mer Méditerranée que j'aime tant. Et vous dire comme j'étais contente de la retrouver de nouveau à Nice ce 15 juillet.

Et l'actualité m'a rattrapée. Comme à nous tous.

vendredi 24 juin 2016

Sarah mène la fin d'une époque !


Depuis toujours, je sais que je suis nostalgique, que j’aime me replonger dans les souvenirs, que parfois j’appréhende la fin des choses, que je repense aux temps révolus avec tendresse…

Mais je ne m’étais jamais penchée sur l’étymologie du mot.

Voilà donc ce qu’en dit Wikipédia :  "La nostalgie ou « mal du pays » vient du grec νόστος (nóstos)  : le retour, et ἄλγος (álgos)  : tristesse, douleur, souffrance et désigne souvent une mélancolie accompagnée d'un envoûtement par rapport à des souvenirs liés aux lieux de la vie passée de la personne qui l'éprouve, et notamment aux lieux de son enfance, évoqués à travers une jouissance qui est douloureuse."

mardi 10 mai 2016

Sarah se penche… pas toujours du bon côte !




 On va pas y aller par quatre chemins, il faut que je vous avoue un truc : je crois que je suis têtue !

Mais pas que ...

Je crois aussi que j'ai l'esprit de contradiction, que j'aime me faire l'avocat du diable.

Je me pose donc la question : qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ?

Peut-être que je veux toujours avoir raison. Oui OK, sans doute un peu. Sans doute beaucoup.
Mais euh, arrêtez ...
Pas toujours !
Pas tout le temps !

mardi 26 avril 2016

Sarah joute une dictature supplémentaire !




Ce matin j’écoutais Mazarine Pingeot parler de son nouveau livre «  la dictature de la transparence » sur France inter (oui encore France inter, ça y’est maintenant c’est ma radio, et même quand Patrick Cohen est en vacances). Elle évoquait les risques de la surexposition, des réseaux sociaux, et de cette « Injonction de montrer ce qu’on a au fond de notre âme ».

Pour ma part je l’aurais appelée « la dictature de la vérité », celle qu’on va chercher chez l’autre à tout prix, même quand il n’a pas envie de nous la livrer.

En langage plus courant on appelle ça : tirer les vers du nez (ouais c’est moins classe qu’injonction, mais bon c’est plus parlant).

lundi 21 mars 2016

Sarah mène son identité multiple !


Dimanche, après avoir pâtissé une bonne partie de la journée avec ma mère, on se reposait en regardant Paul Amar dans le fauteuil de On N’est Pas Couché quand soudain Yann Moix a posé la question suivante au journaliste : « Vous sentez-vous Français d’abord et Juif ensuite ou Juif d’abord et Français ensuite ? »

Outre la réponse brillante de Paul Amar que vous pouvez voir ou revoir ici, https://www.youtube.com/watch?v=mK9tlIkze-o&feature=youtu.be, j’ai trouvé la question bizarrement formulée et je me suis imaginée ce que j’aurais pu répondre.


Si j’avais été dans le fauteuil (bon OK ça n’arrivera jamais), j’aurais voulu dire :

jeudi 3 mars 2016

Sarah mène des interrogations, encore et toujours ! (mais avec une réponse cette fois)



« Il n’y a pas de raison de se réjouir » Kool Shen disait ça l’autre matin à la radio au micro de France Inter (oui j’écoute France Inter le matin, et alors ? on peut être fun et essayer de se cultiver un peu, non ?)

Et quand j’ai entendu cette phrase, j’ai pensé au blog, et au billet que je veux écrire depuis quelques jours (oui toujours cette promesse de ne pas vous laisser trop longtemps, bon j’avoue je suis un peu mytho en fait).

J’ai pensé à ce constat que j’ai fait en relisant mes derniers billets (oui vous pouvez ajouter égocentrique à la liste tant qu’on y est).

Ce constat qui est tombé comme un couperet : mes billets sont moins légers qu’avant, les sujets abordés y sont plus graves (au pire), plus sérieux (au mieux) .

jeudi 11 février 2016

Sarah semble de l’optimisme et du positif !




Vous allez dire que je vous dis ça à chaque fois, mais quand je m’éloigne des mots, je regrette toujours que ça ait duré aussi longtemps. Le mois de janvier ayant été assez éprouvant, rythmé par les commémorations, j’en ai perdu le temps de me poser pour vous écrire, et je l’avoue aussi, parfois l’inspiration nécessaire à cet exercice. 

Pendant ces semaines, j’ai néanmoins vu un film qui m’a marqué de par sa beauté, sa poésie, sa majesté et sa sincérité : le goût des merveilles (oui avec un accent circonflexe, vous ne rêvez pas).
Dans ce film, le réalisateur prend le temps de nous montrer la beauté d’un champ, d’un coucher de soleil, mais aussi le plaisir simple de rire, de se retrouver, d’échanger.