jeudi 10 janvier 2013

Sarah mène une grande dose d’aventure dans ma vie !


Et voilà, chose promise, chose due, voici le détail de ma première semaine à Tel Aviv.

Jour 1

La première chose que j’entends après l’atterrissage sur la Terre Promise c’est le commandant qui nous dit : « Nous sommes arrivés exceptionnellement en avance à cause d’un vent puissant ». Le vent m’aurait donc poussé à arriver plus vite en Israël ? Je ne crois pas toujours aux signes mais avouez que là, on ne peut pas nier le petit clin d’œil de La Haut, non ?

Et le premier sourire que j’ai vu, c’est celui de ma petite Raphie. Elle m’accueille chez elle le temps que je trouve mon chez moi. Je ne pouvais pas être mieux reçue et par une personne plus chou et plus généreuse. Vous allez entendre beaucoup parlé d’elle ces prochains jours donc habituez-vous dès maintenant. Cette meuf est juste géniale, c’est un rayon de soleil et je la kiffe au plus haut point ! Ça, c’est dit ! 

Elle m’a direct emmenée dans une banque pour les premières démarches administratives mais comme on n’a pas vraiment réussi, on s’est consolées avec un bagel et une manucure. Faut quand même pas se laisser abattre ! Et puis c’est pas parce que j’avais à peine dormi 2 heures dans l’avion et 1 heure sur le canap qu’il fallait pas sortir le soir. Petite découverte des bars de Tel Aviv où on peut fumer autre chose que du tabac à l’intérieur… ouf ou pas ? Première journée donc bien chargée en émotions, couchée à 4h du mat, j'aurais pas pu rêver meilleure entrée en matière.

Jour 2

Le vendredi est le jour du

brunch du vendredi pour Raphie et ses potes. C’est un peu comme nous le dimanche, donc je dois dire qu’on s’y habitue sans problème à une tradition comme ça. Plus difficile par contre de s’habituer à voir des gens chelou faire des trucs chelou dans la rue. Les tel aviviens sont donc, pour une poignée d’entre eux, capables d’organiser la journée de la bulle (comprenez bulle de savon) et déambuler habillés en hippie dans la rue. Bref, il va falloir que je m’y habitue mais je pense que ça posera pas de problème, étant moi-même un peu ché-per sur les bords ! Avec ça on a enchainé un petit shabbat en détente avec un bon boeuf bourguignon préparé avec amour par ma petite Raphie.


Jour 3

Voilà enfin samedi, jour du shabbat et donc repos le plus total. On traine en pyjama devant un film, on commande à manger…. Jusqu’ici pas beaucoup de changement avec un de mes samedis à Paris. Par contre ce que je ne m’imaginais pas retrouver de sitôt ici c’est la pluie. Accrochez-vous bien, semaine la plus pluvieuse depuis au moins 10 ans, épisodes orageux sur épisodes orageux d’après les infos. Moi je dirais plutôt que j’ai reçu comme une centaine de sauts d’eau sur la tête. Mon jean était plus trempé qu’à la sortie de la machine à laver, parce qu’au moins la machine elle essore, elle ! Et je vous parle pas de mon snoud qui ressemblait à la serpillère que j’ai laissée en bas de mon frigo à Paris pendant que le freezer dégelait. Tout ça pour aller chez Mcdo, ah qu’est-ce qu’on ferait pas quand on a pas mangé un hamburger bien industriel depuis des mois. J’ai aussi vu ma cousine, on a parlé politique et changement de vie, la routine quoi !

Jour 4

Après 72 heures en Israël, le premier jour de travail est déjà arrivé. Comme je ne connais pas le chemin, je m’autorise à y aller en taxi. Ça vous voyez c’est un truc auquel je pourrais m’habituer sans problème… le monde est mal fait ! La première journée de taff s’est passée sans encombre, au moins c’est cool de faire un truc qu’on connait sur le bout des doigts. Et d’avoir un boss trop gentil qui m’a emmené ouvrir mon compte en banque. J’ai rencontré pour la deuxième fois les parents de Raphie, on a bien discuté, on a parlé de mon cœur et de mon blog (sur lequel j’ai déjà parlé de mon cœur… j’aime bien cette mise en abime, c’est marrant) .  Et j’ai aussi fait connaissance avec sa colloc, une petite belge très mignonne qui en 1h de temps m’a raconté une grand partie de sa vie, avec bien sur une bonne partie du temps consacrée au chapitre amoureux. Et je dois le dire, sans vraiment me moquer, je ne me lasse pas de l’accent belge !

Jour 5

Le déluge bis. Mais cette fois c’est un peu plus grave, l’autoroute est fermée et mon bus à mis 2h20 pour m’emmener à destination, un trajet qui n’a rien à envier aux Paris-Evry du RER D dans ses plus beaux jours. Imaginez une ville sans système d’égout ou il pleut non-stop pendant des heures et des heures. La chaussée ressemble juste au pédiluve des piscines publiques. J’aurais aimé ne pas avoir à y passer en Converse. Oups ! Le soir, petite soirée sympathique dans un endroit qui deviendra certainement notre QG… affaire à suivre ! Puis pour finir un petit debrief avec Raphie avant de se coucher. Poser des mots cette soudaine prise de conscience concernant ce que je viens de faire. Ça m’aide. Je respire. Je me détends. Et je sens mon cœur dans ma poitrine qui bat de plus en plus fort. Il semble hésiter entre le bien et le mal. Le mal qu’il me fait quand j’ai l’impression qu’il va bondir hors de moi tellement les gens que j’aime me manquent, ou que parfois je le sens battre fort dans mon ventre quand la peur me terrasse : « Non mais qu’est-ce que j’ai fait ?! ». Et le bien que ça fait d’être aussi libre que ça, de tout recommencer, d’avoir le vertige d’une nouvelle vie qui s’offre à moi, droit devant. 

Jour 6

Le travail se passe normalement, on prépare les soldes pour nos clients, beaucoup d’adrénaline mais on a réussi à être prêts à temps. Je pense à ma mère qui est en train d’étiqueter tout le magasin dans lequel elle travaille. Il y a des évènements qui semblent traverser les frontières. Et le soir, comme un don du ciel, ma petite Raphie est là pour s'occuper de moi. Soirée hamburger maison et replay de la  version israélienne de the Voice : « Qui mieux que nous ? » Ah oui c’est vrai on était encore mieux quand on a bu un petit verre de vin blanc.

Jour 7

30 minutes pour aller au travail et 10 minutes d’avance. Quel kiff ! Premier jour des soldes et demain ça y’est, le week-end ! En-fin ! Et oui il y a du bon à travailler le dimanche… car le vendredi c’est (…). Ceux qui connaissent la suite se reconnaitront, et pour moi ça sera juste fiesta et repos, un week-end sur la terre comme dirait Francis (à peu pres) Cabrel.

5 commentaires:

  1. C'est bien sympa de pouvoir lire de tes nouvelles parsemees de ton humour legendaire. Je suis contente que ca se passe bien pour toi (et que ca continue!). T'as trouve quoi comme boulot du coup? Et c'est pour combien de temps? J'espere que tu kiffes grave.
    En tout cas je suis jalouse de ton McDo casher :)
    Tu me manques ma belle. Enormes bisous!

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  2. Jour 8 : Paris prend connaissance des 7 premiers jours de Sarah ! Un pur bonheur... mais où est donc le Wifi dans le bus ? la belle plage de Tel Aviv ? les beaux mecs... arrfff c'est vrai que cela ne fait que 7 jours... vivement la suite !!!

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  3. Hello ma Sarah
    Quelle joie de te lire et de deviner que la suite sera jalonnée d'aventures que l"on a a plaisir a decouvrir au jour le jour
    J'en veux encore... bises
    Celine

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  4. Ravie de lire que tout se passe bien pour toi! On attend la suite avec impatience!

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