mardi 16 avril 2019

Notre Dame de Paris


Je ne suis pas originaire de Paris
Je ne me souviens pas de la première fois où j’ai aperçu Notre Dame de Paris
Je me souviens de la première et unique fois où j’y suis rentrée, il y a une dizaine d’années, avec ma sœur et ma cousine, par un samedi d’été 
Je n’ai jamais lu le roman de Victor Hugo
Je suis amoureuse de la Tour Eiffel

Et pourtant...

Pourtant j’étais époustouflée chaque fois que je passais devant elle
Pourtant, j’ai écouté en boucle la comédie musicale qui porte son nom quand j’étais en seconde
Pourtant c’était à mes yeux un des centres de Paris
Pourtant je me souviens d’une de mes premières soirées en tant que Parisienne, mangeant une glace Berthillon achetée sur l’ile Saint-Louis, la dégustant avec mes amies, en plein hiver, en la contemplant de nuit
Pourtant hier soir j’ai éteint la télé car les images étaient insoutenables et mon cœur s’est serré
Pourtant je me suis couchée soulagée quand j’ai su qu’elle était « sauvée »
Pourtant j’ai observé ce matin les mâchoires serrées et les visages fermés, tout comme les miens
Pourtant j’aime Paris et je suis immensément triste qu’elle ait perdu une partie de son âme  


lundi 16 juillet 2018

Sarah mène de nouveau sa fraise



Hier je me suis rendue compte que ça faisait une éternité que je n’avais pas écrit sur mon blog. 

Mais hier, (plus important que cette pensée fugace) on a aussi gagné la Coupe du Monde de football. Je ne vais pas vous faire le coup du dépassement de soi, de l’esprit d’équipe, du vivre ensemble … etc … mais bon, un peu quand même ! Profitons de toute l’ivresse et du bonheur qui flottent autour de nous depuis hier. Je trouve que ces effusions de joie sont une parfaite occasion de clôturer cette première partie d’année.

Et comme toute clôture, celle-ci implique un petit bilan.

jeudi 18 janvier 2018

Sarah mène une année toute neuve !

Hier matin, à mes pieds dans le métro, je vois, un peu humide et abimé, un numéro du journal CNews avec en couverture, Anne Hidalgo : « mes priorités pour 2018 »
Je ne suis pas fan des « bonnes résolutions » et je pensais plutôt à me fixer des « objectifs » pour 2018 mais je trouve que des priorités, c’est une bonne idée

J’ai donc décidé de me prêter au jeu, et les voici, mes priorités pour cette nouvelle année :

-          Aller au travail avec entrain
Ces derniers temps, quand je rallonge le pas pour aller au travail, c’est plus parce que je suis en retard que par empressement d’y aller, de m’y mettre. Je me pose du coup des questions et je me dis qu’il y a deux solutions : soit c’est moi qui change (d’état d’esprit notamment), soit je change de boulot… les premières semaines de 2018 devraient me permettre d’en savoir plus et d’affiner mon choix.

mercredi 20 septembre 2017

Sarah mène une nouvelle année !



5777 s’achève donc (oui dans le calendrier juif, on a pris un peu d’avance).

Est-ce que c’était une année inoubliable ? Je ne sais pas, même si j’aimerais que chacune le soit.
En tout cas cette année, on a gagné : en expérience, en kilos (pour ma part), en moments de joie, en larmes essuyées, en amitiés grandissantes, en amour déçus, en tendresse partagée…

Et on a surement aussi un peu perdu : en jeunesse, en insouciance, en fragilité, en bilan carbone …
Mais chacune des choses qu’on a gagnées ou perdues nous rapproche un peu plus de qui on est, de qui on souhaite devenir.

lundi 10 juillet 2017

Sarah mène sa Simone Veil !



Depuis vendredi et l’annonce de la mort de Simone Veil, j’écoute attentivement tous les hommages qui lui sont rendus. Ce qui est frappant, avec les personnages qui font partis du patrimoine comme Simone Veil,  c’est que chacun de nous en a sa propre représentation.

Chacun a sa propre Simone Veil,  j'ai pensé ici vous parler un peu de la mienne.


Quand j'étais jeune, je veux dire encore plus jeune que maintenant, donc plutôt quand j'étais  enfant, Simone Veil faisait partie du paysage politique, disons comme François Bayrou aujourd'hui. Bon ok, c'est pas le meilleur exemple qu’on puisse prendre, mais bon, vous voyez ce que je veux dire.

mercredi 3 mai 2017

Sarah mène plus de liberté !

Lorsqu’on célébrait la fête de Pessah il y a quelques jours, je me disais qu’on avait de la chance, chaque année, de consacrer un (long) moment, pour estimer à sa juste valeur la liberté.

En effet, pour les novices, Pessah est la fête qui commémore la sortie d’Egypte, et par la même occasion la fin de l’esclavage pour le peuple juif. (Enfin ne me dites pas que vous n’avez jamais vu les 10 commandements ou le Prince d’Egypte, je ne vous croirais pas)

mercredi 5 avril 2017

Sarah proche de la fin



J’imagine que vous connaissez tous ces moments où vous savez que les choses vont arriver et que vous avez un temps fou pour les appréhender.
 
Bon, je sais, je ne suis pas hyper clair, mais en fait je parle de la fin de ma mission. C’est dans une dizaine de jours. Sauf que je sais que ma mission va se terminer depuis environ 3 mois.
Ça ne fait pas 3 mois que je passe mon temps à dire au revoir mais ça a commencé la semaine dernière. J’ai fait mon pot de départ, et depuis, j’ai l’impression que les choses sont en suspens et que je suis chargée d’une grande émotivité. Moi qui suis super nostalgique en plus, j’anticipe un peu trop cette fin, enfin un peu trop à mon goût.

jeudi 26 janvier 2017

Sarah mène de nouvelles habitudes !

Vous connaissez tous mon goût pour les premières fois et les découvertes. J’en ai déjà parlé ici et ici !

Et je dois dire, que je suis contente qu’à 34 ans on ait encore l’occasion de faire de nouvelles expériences.

Jeudi dernier, il s‘agissait de se remettre à la dictée. Oui, oui, vous avez bien compris, j’ai participé à une dictée la semaine dernière ! Mais il s‘agissait d’une dictée particulière, une dictée d’écriture inclusive. Mais qu'est ce que c'est l'écriture inclusive ?

L’idée, qui nous vient de l’agence Mots Clés, est de ne plus faire disparaitre le féminin au profit du masculin quand on écrit, et de faire cohabiter les deux genres pour faire avancer la cause de l’égalité femmes-hommes.

lundi 26 décembre 2016

Sarah mène son amour de la musique

Après une rencontre mi réelle mi Twitterienne, j'attendais Renaud Capuçon dans un café parisien pour l'interviewer. Quand il est arrivé, deux choses m'ont marquée: sa très agréable odeur et la bienveillance de son regard bleu océan. Notre échange a confirmé sa disponibilité et sa gentillesse, et m'a donné envie de me replonger dans la musique classique, madeleine de mon enfance... Je vous souhaite d'apprécier autant la lecture de cette interview que j'ai apprécié ce moment passé avec Renaud Capuçon.

Jouer du violon seul chez vous ou devant un public vous procure-t-il autant de plaisir ?
La vraie différence c’est que quand on est seul dans sa chambre, c’est pour travailler, il est rare que je joue chez moi pour le plaisir. C’est pas désagréable mais c’est pas la même chose que sur scène. Pas la même concentration, pas la même énergie. Quand je joue pour un public, je donne tout. Y’a pas le coté cérébrale, quand je travaille je réfléchis. Sur scène, je ne pense plus à rien. C’est pas le même état.

mardi 8 novembre 2016

Sarah mène ENFIN sa fraise !

Plus de trois mois …
Comment ai-je pu rester silencieuse si longtemps ?

Je crois que j’en avais marre d’écrire ici seulement pour des coups de gueule.
Vous qui me connaissez bien et qui me lisez souvent, je crois que vous avez ressenti que cet hiver, je n’étais pas vraiment différente, mais pas tout à fait la même.

Chaque mot de mon blog transpirait une certaine lassitude et un mal être bien présent.
J’attendais donc que ça passe.

Et, vous savez quoi, un jour arrive ce jour où le ciel s’éclaircit.
Un jour arrive le jour où, comme le dit si bien Rose dans sa chanson :
« (…) on passe à autre chose
On ouvre nos paupières closes
Un matin on sait pas pourquoi
On sait pas comment mais ça va »

mardi 19 juillet 2016

Sarah conte pas ses vacances...

Cette semaine, j'aurais voulu vous raconter mes vacances en Israël. J'aurais voulu vous raconter comme ce pays continue à me surprendre. Comme j'ai adoré parlé avec un chauffeur de taxi né à Kaboul et un vendeur de jus d’orange venu d'Iran. Comme j'aime croiser au détour de mon bar préféré, des visages des temps passés, pas si lointains, où je vivais là-bas. J'aurais voulu vous parler de mes retrouvailles avec cette Mer Méditerranée que j'aime tant. Et vous dire comme j'étais contente de la retrouver de nouveau à Nice ce 15 juillet.

Et l'actualité m'a rattrapée. Comme à nous tous.

vendredi 24 juin 2016

Sarah mène la fin d'une époque !


Depuis toujours, je sais que je suis nostalgique, que j’aime me replonger dans les souvenirs, que parfois j’appréhende la fin des choses, que je repense aux temps révolus avec tendresse…

Mais je ne m’étais jamais penchée sur l’étymologie du mot.

Voilà donc ce qu’en dit Wikipédia :  "La nostalgie ou « mal du pays » vient du grec νόστος (nóstos)  : le retour, et ἄλγος (álgos)  : tristesse, douleur, souffrance et désigne souvent une mélancolie accompagnée d'un envoûtement par rapport à des souvenirs liés aux lieux de la vie passée de la personne qui l'éprouve, et notamment aux lieux de son enfance, évoqués à travers une jouissance qui est douloureuse."

mardi 10 mai 2016

Sarah se penche… pas toujours du bon côte !




 On va pas y aller par quatre chemins, il faut que je vous avoue un truc : je crois que je suis têtue !

Mais pas que ...

Je crois aussi que j'ai l'esprit de contradiction, que j'aime me faire l'avocat du diable.

Je me pose donc la question : qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ?

Peut-être que je veux toujours avoir raison. Oui OK, sans doute un peu. Sans doute beaucoup.
Mais euh, arrêtez ...
Pas toujours !
Pas tout le temps !

mardi 26 avril 2016

Sarah joute une dictature supplémentaire !




Ce matin j’écoutais Mazarine Pingeot parler de son nouveau livre «  la dictature de la transparence » sur France inter (oui encore France inter, ça y’est maintenant c’est ma radio, et même quand Patrick Cohen est en vacances). Elle évoquait les risques de la surexposition, des réseaux sociaux, et de cette « Injonction de montrer ce qu’on a au fond de notre âme ».

Pour ma part je l’aurais appelée « la dictature de la vérité », celle qu’on va chercher chez l’autre à tout prix, même quand il n’a pas envie de nous la livrer.

En langage plus courant on appelle ça : tirer les vers du nez (ouais c’est moins classe qu’injonction, mais bon c’est plus parlant).

lundi 21 mars 2016

Sarah mène son identité multiple !


Dimanche, après avoir pâtissé une bonne partie de la journée avec ma mère, on se reposait en regardant Paul Amar dans le fauteuil de On N’est Pas Couché quand soudain Yann Moix a posé la question suivante au journaliste : « Vous sentez-vous Français d’abord et Juif ensuite ou Juif d’abord et Français ensuite ? »

Outre la réponse brillante de Paul Amar que vous pouvez voir ou revoir ici, https://www.youtube.com/watch?v=mK9tlIkze-o&feature=youtu.be, j’ai trouvé la question bizarrement formulée et je me suis imaginée ce que j’aurais pu répondre.


Si j’avais été dans le fauteuil (bon OK ça n’arrivera jamais), j’aurais voulu dire :