jeudi 28 février 2013

Sarah mène du Rose dans nos vies !


Depuis que je suis en Israël, je suis un peu à l’ouest sur pas mal de choses qui se passent en France (enfin à l’est diront les petits marrants), mais y’a une chose que je n’aurai manqué pour rien au monde, c’est la sortie de l’album de Rose.

Rose, ce n’est un secret pour personne, je la connais personnellement puisque ma cousine est une de ses «frangines ». En achetant son nouvel album, Et Puis Juin, sur iTunes (merci la technologie), je me suis remémorée où j’étais pour la sortie des deux deniers et ce que je faisais quand, comme la semaine dernière, je découvrais et écoutais l’album en boucle.

Pour le premier album, appelé sobrement Rose (ou album éponyme pour les experts),  en 2006, je venais de finir l’école et j’étais à Bordeaux, chez mes parents, à la recherche de mon premier boulot. Je trainais inlassablement sur myspace et j’espérais y trouver Rose et tchater avec elle. Je me reconnaissais alors pleinement dans les chansons « A l’envers » et « je m’ennuie », moi qui passait toutes mes journées à larver sur mon lit et à accessoirement envoyer quelques candidatures. Déjà, à l’époque, je ne trouvais pas quelle était ma chanson préférée vu que je les aimais toutes. Avec le recul, je ne pense pas qu’il y en ait une mais j’ai un attachement tout particulier pour la chanson cachée qu’on a depuis appelé « je sais plus ».

Puis après l’album, il y a eu la première fois ou je suis allée voir Keren en concert. J’avais trainé toute ma famille dans une banlieue lointaine de Bordeaux. Elle avait été surprise de nous y voir et j’avais alors connu mon premier « pote » fan de Rose en la personne de Lénaïc. C’était pour moi une grande première que de sympathiser avec quelqu’un lors d’un concert.

Rose m’avait alors invitée pour la Cigale où je rencontrerai toute l’équipe du Fan Base avec en tête de file Maryline. De belles, très belles rencontres. 

J’ai vu le premier concert 4 fois je crois, inutile de vous dire que c’était la première fois pour moi que je voyais autant de fois le même artiste sur la même tournée. Mais quel plaisir d’avoir pu assister à la montée en puissance de Rose sur scène (j’oserai, je parlerai d’éclosion), elle a déplié ses ailes petit à petit pour le plus grand plaisir de tous.

En 2009, on a tous eu beaucoup de plaisir à retrouver Rose dans les bacs. Ma situation d’alors n’était plus la même. J’avais un travail (qui commençait à ne plus me plaire d’ailleurs) et j’étais maintenant à Paris. Je me souviens encore écouter son album sur le chemin du boulot, dans le froid glacial de la capitale. Je me souviens aussi, essayer de tirer un peu de force des mots doux, tendres, justes et souvent acerbes des chansons. Aller au travail à reculons, je crois qu’il n’y a rien de pire. Mais au moins j’avais du bon son dans les oreilles. Je m’imaginais moi aussi, « de ma fenêtre » et je retrouvais dans son « chez moi » un peu de l’ambiance de mon « chez moi ».


J’ai fait deux dates de la tournée, avec toujours autant de plaisir et d’entrain. J’ai aimé l’émotion palpable et l’humour toujours là. Car s’il y a une chose que je sais de Rose, c’est que c’est l’une des personnes les plus drôles qu’il m’ait été donné de rencontrer.

Aujourd’hui en 2013, j’ai carrément changé de vie. Fin 2012, j’ai d’abord décidé d’avoir une frange, pour voir un peu ce que c’était d’écouter la chanson « les souvenirs sous ma frange », quand on avait une… enfin pas que. Ce changement n’ayant pas suffit, j’ai décidé de déménager à 4000km de Paris au bord de la mer. C’est donc de Tel Aviv que j’ai eu la joie de découvrir l’album Et Puis Juin. Comme à chaque fois, je ne saurais pas dire quelle est ma chanson préférée, mais comme à chaque fois, j’aime les mots, les rimes, les mélodies. Sur cet album, j’aime tout particulièrement la tendresse du regard qu’elle pose sur son fils et sur le monde qu’elle souhaite lui offrir. Les mots sont tendres et justes, toujours bien sentis et leur sens est pesé et posé. Je ne suis pas critique musicale, je m’abstiendrais donc de dire que c’est l’album de la maturité ou de la maternité…. Mais je dirais juste que je ne peux plus m’en passer. Aujourd’hui j’ai un boulot que j’aime, dans une ville et un pays que j’aime, et pourtant, ça ne fait pas de mal d’avoir du bon son dans les oreilles le matin ;-)



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