lundi 11 mars 2013

Sarah pelle mes meilleurs souvenirs d’enfance !

J’ai parcouru un peu mon blog ces derniers jours et je n’arrivais pas à croire que je ne vous ai jamais parlé de mes plus beaux souvenirs d’enfance et d’adolescence.
Parce que c’est vrai je ne vous ai jamais parlé des EI !

Les EI (éclaireurs israélites) ce sont les scouts juifs, pour les novices ; même si certains n’assument pas vraiment qu’on le dise comme ça, c’est pourtant vrai ! 

Depuis quelques jours un groupe Facebook « tu sais que tu étais », groupes très à la mode en ce moment sur le réseau social, a vu le jour pour les EI !

Ça fait donc trois jours que mes journées sont rythmées par les anecdotes d’EI des 4 coins de la France voire même du monde.

C’est fou comme ce genre d’anecdotes peut être universel et comme tu peux tellement te reconnaitre dans ce qu’ont vécu les autres et le transposer, sans aucun souci, à ta propre expérience.

C’est un peu comme quand un EI regarde Nos jours heureux, s’il est resté suffisamment longtemps dans le mouvement il a forcément vécu chacune des scènes du film : les départ de camp avec les parents angoissés, les enfants surexcités, l’animateur trop mou qui sert à rien, les réunions interminables après que les enfants soient couchés, les ambiances dans le bus… tout ça, tout ça !

Et je pourrais en rajouter des bien bonnes : quand mon zadeck (chef d’équipe) menaçait de nous fouetter les mollets avec des orties pour qu’on avance plus vite, quand on mettait la mousse au chocolat dans la rivière pour qu’elle reste fraiche, quand on séchait l’office du samedi matin pour aller boire un café au village le plus proche, quand on se retrouvait dans des maisons sordides pour aller demander de l’eau aux habitants, quand on jubilait sous des tuyaux d’arrosage parce qu’on marchait depuis des heures sous le cagnard, quand nos zadecks se trompaient de route et nous faisait escaladait un minuscule chemin de montagne et que nous on était contentes parce qu’il y avait des fraises des bois, quand j’embrassais pour la première fois un garçon et que ça se passait dans un champ de maïs…. Et quand on chantait avec tout notre souffle, tous nos cœurs, toutes nos âmes, pour être plus forts que les autres et montrer plus de ferveur !!!

Quand on a passé comme moi, plus de 10 mois de juillets d’affilé à camper 3 semaines avec ses potes des EI, forcement ça marque !

Moi, de ma génération (comprenez du même âge exactement), j’étais la seule fille avec 2 mecs dans le groupe de Bordeaux, on a fait les 400 coups ensemble, enfin eux ils devaient être plutôt à 800 mais pour une fille, je m’en sortais pas mal ! On était inséparables, on a grandi ensemble, c’était mes meilleurs potes ! 

Quelle ne fut pas ma surprise quand, en me baladant près de mon taff ici, une voiture s’arrête et que quelqu’un m’interpelle ! C’était Moshé, un de ces 2 supers potes justement ! Perdu de vu depuis quelques années, à qui je pensais justement la veille …. Un hasard incroyable et heureux…. De là, j’ai eu un énorme sourire accroché à mon visage toute la journée, c’était incroyable, je me frotte encore les yeux pour y croire aujourd’hui, même si on se voit tous les jours….

Et puis il y a aussi ses amis que je n’ai pas rencontré aux EI mais qui les ont fait eux aussi, et qui ont ces mêmes anecdotes, ces mêmes valeurs, cette même ferveur au fond de leur cœur ! Et c’est aussi pour ça que je les aime tant ! On peut passer des soirées ensemble à chanter et à frapper dans nos mains, à se remémorer tous ces bons moments, et on ne s’en lasse pas ! 

Les EI, c’est un peu cliché de le dire, mais c’est une grande famille ! Cette année, le mouvement va fêter ses 90 ans, malheureusement ce sera sans moi, et rien que d’y penser, j’ai le cœur serré… Mais si c’est comme le 70ème et le 80ème, je peux vous promettre que la fête sera belle !

1 commentaire:

  1. Je vais abuser de mon petit commentaire pour rappeler à tous que l'on ne retrouve pas ses anciens amis que par Facebook de nos temps... la preuve dans ce bel article :-))

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