lundi 30 juin 2014

Sarah conte sa vie amoureuse !


Quand j’ai quitté Tel Aviv, je pensais que j’allais directement poursuivre et reprendre où elle en était, mon histoire avec Paris. Je m’attendais à de chaleureuses retrouvailles entre journées de travail dans un nouveau bureau et soirées animées avec mes amis. 
 Malheureusement pour moi, Paris n’est pas une ville facile, il a donc décidé de me faire languir. Mais la question que je me pose c’est : « est ce qu’il me fait payer, a posteriori, une rupture soudaine et unilatérale à la fin de l’année 2012 ? »

Parce qu’il faut le dire, à la place de mon rêve, j’ai plutôt eu le droit à des visites chez Pole emploi et des journées passées sur Monster, APEC et compagnie…

Je ne sais pas vraiment ce qu’il en est, en tout cas, moi, je n’y tiens plus. D’entretiens en entretiens, j’ai envie de monter sur la table du recruteur et de crier « prenez moi, prenez moi, prenez moi ! »

Mais je ne voudrais pas paraitre désespérée et j’essaye donc d’appliquer la recette qui a fait ses preuves « suis le il te fuira, fuis le … » vous connaissez la suite bien sûr !

Paris et moi, on joue donc encore à cache-cache pour le moment ? Enfin, pour tout vous avouer, c’est plutôt lui qui se cache. Par moment, j’ai l’impression qu’il a arraché mon cœur et l’a mis sur pause, le temps qu’on reprenne notre destin en main.

En attendant, j’essaye de me réhabituer à son parfum, à ses transports en commun (quand y’en a), accompagnée par la musique de mon iPhone, étrange endroit où se côtoie Lily Allen, Julien Clerc et Rachid Taha. Oui je sais, j’ai les gouts musicaux d’un quinquagénaire séfarade qui voudrait rester dans le coup (« dans le coup », non mais c’est quoi cette expression des années 80)

En tout cas, si Tel Aviv me manque parfois avec son soleil et sa plage, Paris sait toujours me séduire à coup d’immeubles haussmanniens, de Tour Eiffel et de Champs Elysées. Et c’est sans parler des virées chez Angelina, Ladurée et Fauchon… et puis, si jamais j’avais un coup de cafard, l’as du fallafel n’est jamais loin. Mais bon avant même qu’on se remette ensemble, je ne voudrais pas que Paris croit que je lui fais des infidélités sous son nez…
 
Je dois dire que je m’impatiente et que je ne comprends pas parfois ce qu’il attend de moi. Pendant ce temps, je veux pas trop le lui montrer mais il y a Bordeaux qui me fait de l’œil, vous comprenez, lui aussi n’est pas en reste avec sa rue Sainte-Catherine, ses immeubles ravalés et sa Place de la Bourse…

Parfois, je ne sais plus où donner de la tête… Enfin parfois seulement, parce que le reste du temps, je m’ennuie un peu. C’est pas tout ça mais le temps passe, j’ai 31 ans et il faut que je fasse ma vie ! Je ne peux pas attendre éternellement que Paris se décide, après tout, des villes il y en a plein d’autres. Moi je suis sûre de mon choix, c’est Paris qu’il me faut, mais apparemment, lui, il est comme beaucoup, il a du mal à s’engager et ne sait pas vraiment ce qu’il veut ….

2 commentaires:

  1. La chômeuse de luxe quoi elle va chez ladurée et Fauchon haha
    Bon courage ma poulette t’inquiète ca va se remettre en place c'est toujours dur de revenir après une longue absence

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  2. Je n'ai pas souvenir d'avoir lu un aussi beau texte sur Paris ces derniers mois !! Ahhh comme toute relation passionnelle, fusionnelle ou intense, il y a un cycle où tout va bien, très bien même et puis tout va moins bien voire très mal... mais il y a une constance : une relation, un lien... et visiblement tu l'as avec Paris ! D'ailleurs Paris est assez étonnant pour ça : Quand on va moins bien, on a tendance à ne voir que les côtés agaçants et chiants de la capitale et quand on va plutôt bien, on s'affranchit assez facilement de ces petites choses négatives pour n'en retenir que le meilleur !

    Je m'en veux presque d'avoir raté le fil de ton histoire... promis je m'y remets !

    En attendant, bon retour à Paris et vivement que le cycle où tout va bien revienne vite !!

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