Sarah mène son bilan annuel

Avec la nouvelle année feuj qui arrive, à grand pas puisque c’est ce soir que ça se passe, vient le temps de dresser un petit bilan de l’année… En plus, mon anniversaire étant dans quelques jours, j’ai toujours le droit à cette « double peine » à cette période de l’année.

 

Cette année, je l’ai ressentie un peu comme une année de transition : prendre la décision de rentrer en France, de prendre le temps de chercher un boulot stable, qui me plait vraiment, d’essayer d’oublier les échecs ou les déceptions du passé et de se concentrer sur l’avenir…

C’est un peu ce que je vais faire dans ce petit bilan aussi, plus un constat du présent et des désirs d’avenir (comme dirait Ségo) que d’énumérer tout ce que j’ai fait (ou pas) sur les 12 derniers mois. Comme dirait ma tante, je jouis actuellement d’une liberté totale : pas de boulot, pas de mari (ni de mec non plus d’ailleurs), pas d’enfants...

>> Pas de boulot : de ceci,  je ne m’accommode pas vraiment, je commence à trouver le temps long et j’ai vraiment envie de reprendre une activité à temps plein. Ça peut faire cul-cul écrit comme ça, mais j’aime travailler. J’aime retrouver mes collègues chaque matin, j’aime apprendre des choses nouvelles, j’aime relever de nouveaux défis (voire même des challenges, comme on dit souvent en entreprise). Donc l’idée c’est de laisser passer les festivités de la nouvelle année et de se replonger à fond dans cette recherche pour décrocher le boulot de mes rêves (oui je sais, c’est comme le prince charmant, ça n’existe pas, mais bon, celui qui s’en approche le plus). En attendant, j’ai envie de remplir un peu plus mes journées : de développer des projets personnels, de me remettre à la guitare, à l’écriture, à la lecture… Parce que j’avoue que même si je fais des découvertes et que je me marre toute seule devant mon écran d’ordi, je me lasse un peu de regarder des émissions en reu-play (comme dirait ma tante, toujours la même).

>> Pas de mari : ça j’avoue que ça devient de plus en plus difficile en société. J’ai été à un mariage récemment, et on m’a plus que jamais souhaité de rencontrer quelqu’un à mon tour. De mon côté, parfois je suis bien toute seule et parfois c’est sûr, j’ai aussi envie de construire quelque chose. Je me suis dit que cette année c’était l’occasion de s’ouvrir un peu plus aux autres et d’essayer peut-être d’autres façons de rencontrer, d’ailleurs si vous avez des idées (autre qu’internet et tout ça),  je suis preneuse. Je cherche moi-même à éventuellement trouver une idée innovante dans le dating, une façon de mettre à profit ce temps « suspendu » avant la reprise de la vie active. Et pas que pour moi bien évidemment….

>> Pas d’enfants : en passant du temps avec les enfants des autres, je les aime toujours autant, mais parfois je me dit quand même « on n'est pas pressé finalement ». Mais plus le temps passe, moins on a d’énergie, donc on a quand même intérêt à pas trop attendre. Et puis on peut compter sur ELLE et tous les magazines féminins pour nous plomber le moral en pointant du doigt la déclinaison de la fertilité après 35 ans. Mais on leur en pose des questions… sérieux… 

Allez, allez, il est temps de ne plus se poser de question du tout, et de vivre, tout simplement et à fond, cette année 5775… Je vous souhaite qu’elle soit aussi palindromique qu’elle y parait et qu’elle vous apporte symétriquement santé et bonheur. Oui, on va la faire simple : la santé pour tous les aspects réels et physiques, et le bonheur qui vous apportera tous les aspects spirituels et émotionnels. Bonne année !