lundi 20 avril 2015

Sarah mène une mauvaise nouvelle...



Parfois devant l’immensité d’une mauvaise nouvelle on se retrouve seul(e), très seul(e)…

On ne sait pas par quel bout prendre cette chose, on se sent tout petit et vulnérable…

Une angoisse qui se traduit presque immédiatement par une boule dans la gorge. Une peur qui se traduit presque inévitablement par des larmes au coin des yeux…

On est comme sonné(e), immobile face à l’immensité de ce mal.

Que faire ? Comment réagir ?
 Comment trouver les mots pour se consoler soi avant de consoler les autres? Comment trouver la force et le courage avant d’essayer de les communiquer à autrui?

On cherche alors des mains à attraper, fort heureusement elles se tendent sur notre chemin et nous apportent un certain réconfort.

Mais au bout du compte, il y a toujours cette solitude qui revient. « Nos solitudes hémorragiques » comme Brigitte les chantent dans mon iPhone.

Il est de ces moments où la solitude est partout autour de nous, comme si elle nous enlaçait. Il y a beau avoir des gens, beaucoup de gens même, on se sent tout seul face à sa sourde peine.

Mais la vie à ça de beau qu’elle reprend toujours le dessus, un rien arrive à nous faire sourire et déjà la solitude s’éloigne à petits pas. On la voit faire demi-tour et s’effacer au loin.

Elle reviendra on le sait, mais pour l’instant on veut s’accrocher à la lumière de ce sourire et essayer d’être ensemble et debout devant cette mauvaise nouvelle. Elle nous aura glacé le sang un instant, mais on ne veut pas la laisser gagner.

« At the end of the day », comme disent les anglo-saxons, il y aura toujours quelque chose ou quelqu’un qui vous rendra votre sourire. La nuit, seule dans votre lit, la tristesse et la solitude pourront revenir mais une prière ou un espoir les feront s’évanouir.

Car jamais, au grand jamais, je ne souhaite laisser gagner ce sentiment de petitesse et d’impuissance… encore mon côté optimiste, peut-être?

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