mardi 19 mai 2015

Sarah mène le choix du bonheur !

Ce matin je marchais dans les couloirs du métro et je me demandais : qu’est ce qui fait que certains matins, on sent que nos petites épaules sont plus fragiles, qu’il suffirait d’un souffle pour nous faire vaciller et que justement, nous soufflons plus que de raison, souvent en levant les yeux au ciel.

Est-ce justement ce Ciel qui influerait sur notre état journalier ?

Est-ce LUI qui ferait que nous sommes irritable, bougon, en-dedans… ?

Mais qu’en est-il dans ce cas-là de notre libre arbitre ? Ne devrions-nous pas prendre notre destin en main et ne pas subir ce déterminisme de l’humeur ? Est-ce qu’être libre ce n’est pas faire ce que l’on veut de sa vie, de son temps, de ses journées et donc de ses matins ?

Mais surtout suffit-il de le vouloir pour le pouvoir ?

Suffit-il de décider d’être gaie, comme nous l’explique Justine Levy dans son livre, pour y arriver ?
Je me pose un peu la question … (oui un peu, juste ce qu’il faut).

Surtout que parfois cette gaité vient à nous sans effort… 

A contrario, d’autres matins, nos épaules, toujours les mêmes, sont plutôt enclines à bouger au gré de notre cadence intérieure, de notre baume au cœur. Elles iraient même jusqu’à faire la fameuse danse nommée après elles. (Oui si je veux, je parle de la danse l’épaule dans mon billet)

Vous voyez les matins dont je veux parler ? Ceux dont on a l’impression que rien ne viendra les gâcher. Ceux qui nous soufflent du vent dans le dos et qui nous posent des étincelles au fond  des yeux. Ceux qui nous accrochent des ailes dans le dos (oui si je veux, je peux aussi citer Cloclo)

Et si on se levait en voulant très fort qu’il s’agisse d’un matin comme ça ! Si on essayait de tout occulter et qu’on décidait d’être heureux !

L’appétit vient en mangeant, pourquoi n’en serait-il pas de même avec le bonheur, et si lui aussi, il venait en étant content ! Ça donnerait un truc du style : « le bonheur vient aux contents »

Enfin bon, vous vous en doutez je n’invente rien…. Les philosophes ont tous réfléchi au bonheur et aux bonheurs… peut-être même qu’en les relisant (ou en les lisant, ne soyons pas présomptueux), on trouverait les clés de ces matins enchantés.

Allez, venez on essaye ce matin… commencez simplement à balancer une épaule, le reste pourrait bien venir tout seul !

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