lundi 13 juillet 2015

Sarah mène une amie pour la vie !



Je reviens ici sur la pointe des pieds, j’ai presque honte de vous avoir laissés si longtemps mais j’ai une bonne raison je vous assure… 

J’espère quand même vous avoir un peu manqué. Le manque, la distance, les retrouvailles… justement on est pile dans le thème vu que si je ne vous ai pas plus écrit ces derniers temps, c’est que je n’étais pas très inspirée mais aussi que j’attendais les vacances.

Vous le voyez venir gros comme une maison ?

Et oui, cette année, c’étaient des vacances spéciales puisque j’avais rendez-vous avec Tel Aviv.
 Come-back, retrouvailles, revival… appelez ça comme vous voulez mais après 15 mois de vie commune puis 15 mois de séparation, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre.

Comme on se prépare à revoir un ancien amour, je m’étais mise en condition depuis déjà quelques jours. Ça avait même tourné à l’obsession peu avant le départ. Revoir la mer, retrouver Tel Aviv, retrouver Israël et les Israéliens… 

Sans me poser la question de ce que ça allait me faire tant de fois que ça, j’avais très hâte de refouler ce sable fin et j’appréhendais aussi un peu… A vous je peux vous le dire, j’aime Paris mais Tel Aviv m’avait manqué !

A l’arrivée, bizarrement, pas de gros pincement au cœur mais tout de suite une impression d’être juste là. Comme si je n’étais jamais partie, comme si je reprenais mon histoire avec Tel Aviv là où je l’avais laissée. Comme si elle avait eu la décence de ne pas trop changer pour que je la reconnaisse parfaitement.

Pas de « hard feelings », pas de reproches, pas de regrets, pas de remords… juste être dans le présent, profiter et se laisser porter par ses rues que je connais presque toutes par cœur.

Je pense que je peux le dire : j’aime Tel Aviv mais je  crois qu’elle et moi on vit bien cette relation à distance. Elle est heureuse que j’ai retrouvé mon équilibre. Elle prend soin des gens que j’aime sur place. Et moi je la garde près de mon cœur, comme un souvenir précieux qu’on chérit et qu’on n’oubliera jamais.

J’ai vécu ces quelques jours comme un apaisement, comme si elle me disait que j’avais fait le bon choix, mais que si jamais un jour je décidais qu’il en était autrement, elle serait toujours là pour moi.
J’ai finalement l’impression que Tel Aviv est plus qu’un ancien amour, c’est une amie pour la vie. Elle m’a connue dans tous mes états : heureuse, triste, solitaire, en bande, éméchée, souriante, le cœur lourd, euphorique… finalement elle sait tout de moi, je ne triche pas quand je suis avec elle, je ne prétends pas, je me laisse juste porter par ses rues aux reliefs inégaux, par le bruit de ses vagues, par son sable fin qui se colle sur chaque centimètre de mon corps, par ses habitants rudes et chaleureux à la fois…

Et une amie, on la retrouve comme si on l’avait quitté la veille, on se connait par cœur, mais elle arrive encore à vous surprendre, à vous étonner … Cette fois ci j’ai découvert de Tel Aviv les ruelles sombres et taguées de Florentine, les petits bars aux tables bancales et collantes… Mon guide a été parfait et j’ai aimé l’atmosphère de ce quartier de Tel Aviv. Mais surtout, j’ai aimé ne pas encore tout connaitre d’elle !

Tel Aviv, comme moi, grandit et évolue de son coté, et comme tous les amis chers à mon cœur, plus que je la connais, plus je l’aime !

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