lundi 28 octobre 2013

Sarah tourne au ciné et aux valeurs enseignées

Quelques jours de repos m’ont été imposé à  Bordeaux suite à des petits problèmes de papiers. Ceci veut dire aussi, retrouver les joies de la vie chez ses parents. Se faire chouchouter par sa maman, aller au cinéma avec son papa. Ça veut dire aussi faire une croix sur la VOSTFR, mais je pense que ça n’a pas trop joué sur le grand film que nous avons vu : Le majordome. 

Que dire ? D’abord, j’ai pleuré… et c’est vrai que ça m’arrive pas hyper souvent au ciné, donc on peut le souligner. J’ai pleuré mais j’aurais pu vomir aussi (pardon pour les âmes sensibles). Comment peut on imaginer qu’il y a à peine 40 ans, des gens étaient battus à mort dans les rues des US parce qu’ils étaient noirs (j’emploie l’imparfait pour la concordance des temps mais ils le sont probablement toujours, s’ils sont toujours en vie)


Comment ? Comment ? Comment ? Je me répète mais c’est quand même un truc invraisemblable.
Ce qui est invraisemblable aussi c’est la prestation de whitaker. Bon, ok, ils se foutent un peu de notre gueule quand c’est le même mec qui interprète le personnage entre 25 et 65 ans mais bon. A part ça, on est en admiration devant tant de talent et de ferveur à porter cette histoire vraie. Oprah est impressionnante aussi. Comme quoi la télé n’est pas du tout le parent pauvre du cinéma. Y’a même Mariah Carey quoi. 

Bon, revenons à des aspects plus sérieux. Après un film comme ça, j’ai envie de devenir révolutionnaire, et de m’engager contre le racisme encore plus que ce que je peux le faire dans mes actions quotidiennes ou dans mes discours et mes débats avec mon entourage. Ce que j’écris ici ce ne sont que des clichés et des vérités vraies, mais il est bon de les mettre noir sur blanc (si vous me passez l’expression) de temps en temps. Il est bon, au sein même de nos familles, de nos cercles d’amis, de nos microcosmes, de le rappeler, de le crier, de le hurler. On n’est pas différent parce qu’on a une couleur de peau différente. On n’est pas moins bien, on n’est pas mieux, on n’est pas plus comme ci et plus comme ça. On peut être con, ça c’est sur, regardez Dieudonné, mais on peut aussi être con quand on est blanc aussi, regardez Marine. Donc, il y a de tout partout, du bon et du mauvais. Essayons de rester humble et les pieds sur terre et d’aller dans le bon sens. Celui du respect. On peut conserver son identité sans dénigrer celle des autres. On peut faire le choix de devenir meilleur plutôt que de devenir pire. Et surtout on peut faire le choix de ne pas avoir peur des autres et de ne pas écouter tout ce qu’on nous dit à la télé. 


Pour ma part, j’essayerais, autant que faire se peut, dans mon prochain billet de faire le choix de ne pas être dans la leçon de morale et dans le bien-pensant ! Ne m’en voulez pas, c’est mon côté girl scout, après tout, EI un jour, EI toujours ! Mais c’est aussi mon côté citoyen qui me fait être aussi révoltée, il y a des choses qu’on ne peut pas laisser passer.

Avant de conclure, je voudrais dire un grand MERCI à mes parents pour l’ouverture d’esprit qu’ils m’ont apportée et la diversité des idées dont ils font preuves et dont on a hérité. C’est plutôt cool d’avoir un bon modèle dans la vie.

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire