lundi 4 novembre 2013

Sarah sure pas du tout en fait !

Un jour il faudra qu’on m’explique pourquoi on nous pointe du doigt comme des « pauvres » quand il nous arrive des emmerdes dans la vie … comme si ça suffisait pas qu’on soit dans la merde, en plus on a toute la pitié du monde à porter à bout de bras. Y’en a qui savent remonter le moral, comme dit mon frère, ça fait plaisir. Ça vous « cheer up » en moins de deux.


 Ouais mais c’est un peu notre faute aussi, on n’avait pas qu’à se plaindre, c’est vrai. Après tout, il suffit de serrer les dents (certains diront les fesses), et d’attendre que ça passe.
Qu’on est con alors à croire qu’on va recevoir un peu de réconfort des gens ou qu’ils vont nous tirer vers le haut. Il faut croire que ça réconforte tout le monde de savoir que son voisin est plus mal que soit. Voisin, cousin, copain…


Alors tant pis, il reste quand même quelques options qui s’offrent à nous :
  1. Mettre son masque « Jean qui rit » et continuer à respirer, chanter, manger, vivre, rire, comme si de rien n’était
  2. Mettre son masque « Jean qui pleure » et passer sa vie à se morfondre, mais bon c’est pas vraiment une solution, ça abime les yeux, ça brule la peau du visage. On n’a plus l’air de rien après ! C’est plus de « pauvre » qu’on vous qualifie mais de « moche ». Ça ne va rien arranger, ça va juste vous enfoncer un peu plus dans votre trou.
Donc en fait la seule chose qui reste à faire, c’est de laisser la douleur pleurer à l’intérieur, comme dirait JJG. Oui elle est pour toi celle-là JJ, le plagiat, c’est pas le genre de la maison, enfin pas ouvertement en tout cas…  Mais bon, j’avoue, je leur piquerais bien un truc moi à tous ces gens qui suintent de pitié, je leur piquerais bien leur nez, pour qu’ils essayent juste de voir un peu plus loin… 




2 commentaires:

  1. http://youtu.be/10M0xw3UgCo Jean qui rit, jean qui pleure

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  2. L'enfer de Sartre prospère dans le jugement des autres. Dénigrer l'autre quand on l'envie, te traiter d'écervelée quand tu ris, vouloir te faire rire quand tu pleures, la culture humaine maitrise l'art du contre pied. Au lieu d'accueillir ce que tu dis on cherche à le modifier avant qu'il ne sorte de ta bouche. Du coup tu n'as même plus la paternité de tes paroles vu que la pensée qui en est la source n’a pas été pensée dans ta tête. Ça peut être un enrichissement quand ce n’est pas systématique, il m’arrive de recevoir de très bons conseils. Cependant souvent le conseil de l’autre ne cherche qu’à valoriser celui qui le donne. Je ne vais pas prétendre te dire quoi dire, quoi faire car tu le fais déjà à travers ce blog. Tu tombes le masque tu montres ce que tu es au fond de toi. Et à mon avis c’est la meilleure solution.

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