« La morale (du latin moralitas,
« façon, caractère, comportement approprié ») désigne l'ensemble des
règles ou préceptes relatifs à la conformation de l'action
humaine aux mœurs et aux usages d'une société donnée. »
C’est pas moi, c’est wikipedia
qui le dit.
Mais les mœurs et les usages de
notre société … quels sont-ils ? Comment changent-ils ? Qui les fait
rentrer dans le cadre de cette morale ?
Non je demande parce que j’ai
l’impression que je suis constamment à côté de la plaque dans ce domaine.
Trop exigeante ?
Est-ce trop exigent de vouloir
être traitée avec respect et considération ?
Est-ce trop exigeant de vouloir
qu’on respecte mon avis même si on est pas d’accord ?
Est-ce que ça fait de moi une
rabat-joie ? Une réactionnaire ? Une intolérante ? Ou est-ce que ça fait juste de
moi une personne droite, irrésolue, que ne transige pas avec la morale ?
Je ne sais pas…
Je ne sais plus…
Non, je ne suis pas perdue. Oui, je
sais encore distinguer le bien et le mal. Et cela n’a rien à voir avec la
norme, les idées étriquées ou encore le jugement.
Je suis une personne pleine de
gris (certes parfois de gris clair et de gris foncé comme dirait Goldman), rien dans ma tête n’est jamais noir ou blanc, il n’y a rien que je ne
remette en question dans mes comportements et mes attitudes.
Par contre, de ce que je vois,
des comportements qui me font face, j’arrive à distinguer le bien du mal. Le
mal peut être plus ou moins insidieux, on peut le débattre, il peut avoir des
circonstances atténuantes, mais il n’en reste pas moins condamnable.
S'il y a des choses sur lesquelles
on peut être en accord ou en désaccord, sur lesquelles on peut débattre,
certaines actions parlent d’elles même et ne soulèvent, pour ma part, aucune
équivoque.
Maintenant, si l’idée de la
société d’aujourd’hui est de faire tomber toutes les barrières et de ne plus être
choqué, offusqué, pour les « moindres mal », je trouve cela bien
triste.
Personnellement, je pense que ça
ne rend service à personne.
Je vous en prie, la prochaine
fois que vous blesserez quelqu’un, ne serait-ce qu’un petit peu, prenez la
peine de vous excuser, ou mieux encore, avant de le faire, mettez-vous à sa
place et demandez-vous si vous agissez bien, si vous apprécieriez…
Le monde n’en sera que meilleur.
Et non, je vous assure, je ne
suis pas une donneuse de leçons…
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